Le conseiller municipal d'opposition Morin se répand, par presse interposée, en mensonges parce que j'ai décidé de ne pas l'intégrer à la liste d'ouverture, compétente, crédible, et à l'image des Mayennaises et des Mayennais, que je présenterai prochainement.
La déception et l'aigreur, après que je l'ai reçu à deux reprises pour lui expliquer mon choix, sont sans doute l'explication à son retournement et aux mensonges qu'il véhicule depuis.
Monsieur Morin n'espérait qu'une seule chose : être adjoint à mes côtés en cas de victoire, le 9 mars prochain.
Il n'est d'ailleurs pas parti en claquant la porte, mais en me menaçant, si je ne le prenais pas sur ma liste, d'aller faire ses offres de service à mon adversaire.
Je n'ai pas souhaité accueillir monsieur Morin sur ma liste, en dépit de ses demandes répétées, parce que l'opposition à laquelle il appartient est absente depuis sept ans et n'a jamais brillé par ses propositions.
Je reproche moins au conseiller municipal d'opposition d'avoir voté le budget municipal que de n'avoir jamais été capable, durant tout ce mandat, d'incarner une opposition crédible et constructive pour la ville de Mayenne. Je considère qu'il est en partie responsable de l'inertie dans laquelle notre ville se trouve aujourd'hui.
Pour moi, une majorité quelle qu'elle soit ne peut être efficace que si elle a une opposition forte et constructive.
C'est pourquoi, si je suis élu maire, je donnerai un véritable statut à l'opposition : nous proposerons un poste d'adjoint à l'opposition, nous débattrons des idées de l'opposition qui seront ensuite soumises au vote du conseil municipal, nous attribuerons à l'opposition un espace d'expression dans le journal municipal...
Pour terminer, je voudrais juste vous rappeler cette maxime : "Gardez moi de mes amis (surtout quand l'amitié n'est dictée que par l'intérêt). Mes ennemis je m'en charge".
Yannick Favennec
